Bonjour, le forum est en construction. Vous pouvez vous inscrire mais deviendrez un beta-testeur avant son lancement officiel ; ) et vous aurez la lourde tâche de tester le jeu et de faire des rapports sur les erreurs / ennuis / autres. <br>
Vous pouvez également vous inscrire en tant que joueur et participer dans le flood en attendant que le forum soit totalement terminé.
Virtual Prisoner [RPG]
Bonjour, le forum est en construction. Vous pouvez vous inscrire mais deviendrez un beta-testeur avant son lancement officiel ; ) et vous aurez la lourde tâche de tester le jeu et de faire des rapports sur les erreurs / ennuis / autres. <br>
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Une forêt épaisse et large non loin d’une rivière, éloignée d’une grande ville où on peut distinguer des hauts bâtiments. Les arbres de cette forêt ont le tronc tortueux, épais et gros. Des champignons poussent autour d’une mousse nombreuse. Dans cette mousse, habillée d’une robe bleue, pieds nus, se trouve une jeune fille aux cheveux noirs. Cette jeune fille est menue, petite et semble dormir d’un sommeil éternel. Elle semble morte, mais elle est en vie.
Près d’elle se trouve une adolescente aux cheveux en couettes, avec un gros manteau, une jupe d’écolière, un legging noir et des petites bottines crème. La petite fille s’est penchée, les pieds bien solidement ancrés sur le sol. Elle rit doucement.
Le soleil se lève doucement au loin et la petite fille rit doucement. Même si le soleil se lève, il est figé. Bloqué, en attente du réveil de l’endormie.
Près de la petite fille, il y a un petit écureuil à la queue touffue et aux poils longs. Lui aussi ne bouge pas. Rien ne peut vivre tant que l’endormie le reste. Et elle ne le restera pas longtemps, la petite fille le sait.
Elle n’en est plus une pourtant. L’adolescente aurait été un meilleur nom. Elle se le dit, en riant. Est-ce vraiment important ? Elle semble en vie. Mais elle ne l’a jamais été. Est-ce qu’elle est morte ? Il faut être en vie pour avoir le droit à la mort.
La vie, la mort, un cercle qu’elle ne peut comprendre.
Elle aimerait.
Juste une fois.
« Eh … » Dis la petite fille.
« Il faut se lever Charmante. »
Un rire, à nouveau.
« Je ne suis pas ta princesse, ni ton prince, mais il faudra faire avec. »
Aucune odeur, aucune senteur, aucun vent. Rien. Comme-ci elles étaient coincées dans une photographie immobile.
Une cantine scolaire, sans le moindre enfant, sans la moindre cantinière et sans le moindre bruit. Il fait nuit. Et pourtant, il y a deux personnes. Un homme assit à une table et endormi. Et une petite fille qui suce une sucette aux gouts fruités et qui attend son réveil.
L’homme est imposant et d’une taille très importante, ses cheveux sont dressés sur sa tête. Il possède un bouc, des favoris sur les joues et sourcils épais. Il est également pieds nus et habillé d’une chemise et d’un pantalon en toile bleu comme ceux que les hôpitaux font portés à leurs patients.
Des larges fenêtres épaisses de la cantine, la nuit est belle et bien visible transperçant la pièce allumée de son bleu sombre. La lune ne doit pas être pleine ou le ciel doit être nuageux car peu de luminosité est visible de l’extérieur. Rien n’y est visible, si on s’en rapprochait, on pourrait y voir un parc. Un parc comme il en existe des milliers, avec des arbres, des bancs et des poubelles. Là encore, il n’y a pas d’âmes qui vivent.
Niveau didacticiel validé.
Allons, allons, mon grand, il faut se réveiller. C’est ennuyant, à chaque fois. Il faut toujours attendre qu’il ouvre les yeux. Et tant qu’ils ne sont pas réveillés, le monde ne peut pas s’activer. La sucette n’a pas de saveur, les odeurs sont absents et mêmes les bruits extérieurs. Ils se réveillent petit à petit, en même temps que se réveille l’alter égo.
LittleGirl se balança devant et derrière, puis elle sautilla sur sa jambe droite jusqu’à l’homme. Elle tapota de sa main son dos plusieurs fois.
« Eh ! Il faut se réveiller. Rossi Dino, né à Rome en Italie. Monsieur le père de deux braves enfants. Il faut ouvrir les paupières … Allez, je m’ennuie. »
La jeune adolescente qui parlait ainsi d’une manière très vive et très joyeuse se nommait Petite Fille. Elle avait de longs cheveux bruns ramenés en des couettes hautes.
Elle portait également un manteau vert très épais de ceux que portent les commandos de l’armée de terre italienne, une combinaison courte et noire ainsi que des bottines de l’armée.
Le bord d’une rivière paisible, un chemin bordé d’arbres et une ville au loin. Le ciel est calme, quelques nuages blancs le grêle agréablement. Sur un banc, une jeune fille est endormie. Ses cheveux châtains lui arrivent aux épaules. Au bout de ces derniers, on distingue des mèches noires et rouges. Elle porte une robe bleue et pale, ses pieds sont nus. Elle ne possède rien d’autre sur elle.
Paisiblement endormie, elle ne tardera pas à ouvrir les yeux. Aucun autre son n’est perceptible. Ni le chant des oiseaux, ni le bruit du vent, lui-même absent. Le paysage aussi magnifique soit-il est éteint de toute odeur, toute senteur et de tout bruit perceptible.
Près de la rivière, dos à la jeune femme, se tient une jeune adolescente de type caucasienne. Malingre et petite, elle porte une écharpe noire à étoiles rouges, un tee-shirt noir, un short rouge et de grosses bottines en cuir sombre.
Sur le tee-shirt est inscrit : « Nothing is impossible », le petit dessin d’un clavier d’ordinateur brûlant dans les flammes est brodé sous le message.
Ses cheveux bruns et bouclés sont maintenus par deux grosses couettes. Les mèches de ses cheveux sont un peu folles et semblent former deux petites cornes. De dos, il n’est pas possible de distinguer ses grands yeux verts, félins et rieurs. Ni de percevoir le grand sourire que dessinent ses lèvres d’une pâleur effrayante, contrastant avec ses belles joues rosées.
Elle ne semble pas avoir entre quinze et dix-huit ans et ne possède aucun artifice. Des petites boucles d’oreilles rondes et noires et une montre sont ses seuls bijoux. Aucun tatouage n’est visible, ni d’autres piercings.
L’adolescente se penche légèrement vers la rivière, attrapant un peu d’eau dans sa main droite, la laissant glisser entre ses doigts fermés. Doucement, elle recommence la même opération. Puis doucement, elle se met à chantonner en boucle :
« Si ton cœur zoum, zoum, zoum, Aime mon cœur zoum, zoum, zoum, Comme mon cœur zoum, zoum, zoum, Aime ton cœur zoum, zoum, zoum, Nos deux cœurs zoum, zoum, zoum, Nos p’tits cœurs zoum, zoum, zoum, Ne feront plus qu’un seul et même cœur. Si tu m’aimes par hasard, Alors bientôt je reviendrai Sous la fenêtre de ta maison, Et de nouveau je chanterai. Sans mandoline, ni guitare, Comme un troubadour espagnol Dans la rue ma chanson, Je veux chanter un si bémol. Et si tu ne m’aimes pas mon coeur, Alors aimé je m’enfuirai Quelques part ou ailleurs, Ou bien alors je te tuerai. »
Il est certain désormais que la jeune femme allongée sur le banc est réveillé. C’est bien la seule certitude.
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